Saint-Junien (13 et 14 octobre
1979) 11éme manche du championnat de France de Rallycross |
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Texte et photos :
Michel Deshors (Echappement - Décembre 1979) |
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Beltoise touche au but... ...Avec un tel sponsor, il ne pouvait pas en être autrement ! Avant la finale de Muret du 11 novembre, Jean-Pierre Beltoise a acquis définitivement le titre de Champion de France convoité un moment par Brunetti. Ce n'est que justice si l'on considère le calendrier démentiel qu'avait à affronter Jean-Pierre Beltoise : entre la production et le Rallycross, son cœur balance I Jean-Pierre devance finalement Pierre Brunetti, Serge Dumas, Bertrand Lenoir et Raymond Touroul, à moins que pour ces derniers, l'épreuve de Muret ne fausse les données. La suite au prochain numéro... Les pluies torrentielles qui s'étaient abattues la veille sur la région limousine avaient fait craindre le pire aux organisateurs du Rallycross de Saint-Junien. Le circuit, gorgé d'eau, était une "pataugeoire". Mais la fée du Rallycross ramena le soleil le dimanche d'un coup de baguette et se fit aider par un engin mécanique pour rendre le circuit praticable. Pour une épreuve de fin de saison, très peu d'étrangers, seuls les Britanniques Ron Douglas (Vauxhall Chevrette), David Potter (Mini 1 500), John Greasley (Porsche Carrera 3L) et le Suédois Goran Johansson (Saab Turbo) avaient fait le déplacement. |
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Du côté français,
pas de surprise à l'exception de Beltoise retenu en production au Mans, les
habitués étaient présents. Pierre Brunetti, grand favori en saloon-cars,
tenterait de ravir la première place à Beltoise au Championnat de France.
Même espoir pour Lenoir et Touroul alors que Philippe Wambergue, et son
Alpine, pouvait brouiller les cartes. Les essais se déroulèrent dans des conditions difficiles et le dernier droite avant la ligne d'arrivée nous gratifia de toutes les figures réalisables en course ; un vrai ballet ! Une bonne petite couche de glaise bien mouillée, sur une portion de bitume bien lisse, à la sortie d'un virage bien boueux, créa certaines conditions propices aux décrochages. Plusieurs concurrents passèrent la ligne d'arrivée en marche arrière ! Ron Douglas imposait sa Chevrette lors de ces essais, devançant l'A310 de Philippe Wambergue, les Porsche de Lenoir et Touroul, la Saab de Johansson, Millim et sa magnifique Fiat X 1/9. Le Belge Andy Lasure n'avait pu défendre ses chances correctement, étant l'acteur malchanceux d'un accident, heureusement sans gravité, pour un commissaire imprudent qui poussait au milieu de la piste l'Alpine de Lambert Galland échouée sur le talus. Des manches découlèrent les conséquences attendues : les qualifications pour les finales mais aussi l'assèchement progressif de la piste qui devint vraiment idéale pour l'après-midi. En saloon-cars Quéré, second au challenge SRT s'imposait facilement en finale C laissant à bonne distance, Moussey (Toyota). Adenot ne laissait aucune chance à ses adversaires de la finale B Maury et Grosse. Sa Fiat Ritmo évolue considérablement et gageons que cela n'est pas fini. |
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En finale A
Brunetti assurait une victoire lui permettant d'entrevoir le titre de
Champion de France. La bagarre avait lieu derrière lui entre Potter sur son
étonnante Mini 1 500 et un Serge Dumas déchaîné. Le Britannique' que l'on
vit même talonner le leader l'emportait de justesse. En plus de 1 600, la finale B vit la victoire de Marcel Morel sur sa Talbot Maurelec. En attaque permanente, Marcel fut une attraction sans pareille au volant d'une voiture certainement difficile à maîtriser dans de telles conditions. Il l'emporta sur la Rallye 2 de De Moor et la Kadett de Lasure. Laurant, ayant préféré nous faire admirer le dessous de son Alfa GTV, ne put défendre ses chances! La finale A tint toutes ses promesses. Papi Douglas souleva les applaudissements du public lorsqu'il passa en vainqueur la ligne d'arrivée au terme d'une course passionnante et malgré un départ laborieux. Aïta sur son impressionnante VW Coccinelle (il ne doit pas regretter la Porsche), ne put ouvrir la porte que lui fermait Frémiot (Rallye 2). Johansson disparut dès le 1e tour, dommage pour un pilote qui fit apprécier une rare virtuosité. Beltoise absent ce fut la fête aux berlinettes en GT de 1 600. Macchetto imposa la sienne lors de la finale C devant un Bellina dont la Fiat X 1/9 (privée de 3e ?) fit grincer les dents à plus d'un spectateur. Il avait semblé que le second des Wambergue, Dominique, pouvait espérer la finale A. Il devait se consoler en remportant la finale B devant trois autres berlinettes et malgré une résistance farouche de Donars précédant Marteil et Cavigneaux. Quelle belle course que la finale A ! L'Alpine A310 de Marcel chevauchait le talus après une belle lutte avec la berlinette de Tarrière qui l'emportait au finish devant Michel Marie, lui aussi sur Alpine A110. Sa grande sœur l'A 310 de Flamery terminait 3e. Ils n'étaient que 7 en plus de 1 600 et la finale B ne restera pas gravée dans nos mémoires. Trois Porsche Carrera s'affrontaient dont sortait victorieuse la plus impressionnante, celle du Britannique Greasley. Plus loin Vaills, visiblement à court de moyens, devançait un Max Mamers soucieux, semble-t-il, de préserver son auto ! La finale A était annoncée comme le morceau de choix de cette réunion limousine. Première surprise : Wambergue n'était pas sur la ligne avec son Alpine A310. Moteur out, Philippe ne sera pas tendre avec la régie Renault, son fournisseur peu coopératif. Il prit toutefois le départ sur la Porsche de Vaills et terminait 3e, attardé. Touroul mal parti ne pouvait se mêler a la lutte en tète qui opposait Lenoir et Dayraut, leader du premier au dernier virage mais deuxième sur la ligne d'arrivée. Le finish de deux ex-pilotes d'Autocross valait le déplacement. Il valut aussi la réprobation des commissaires qui déclasseront Lenoir au profit de Dayraut. Néanmoins, ce dernier confirmait sa première saison fort honorable. La superfinale n'était qu'une formalité pour Dayraut qui devançait Brunetti venu chercher quelques points supplémentaires, Tarrière et Potter étaient toujours très incisifs. Après Lohéac et Alençon, le circuit de Limoges - St-Junien accueillera le Championnat d'Europe de rallycross en 1980. A en juger par les premières éditions, ce circuit et toute son infrastructure méritent amplement cet honneur. Alors, rendez-vous, l'année prochaine ! |
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Les pilotes étrangers ne
marquent pas de points pour le classement du championnat de France, mais
uniquement pour le challenge BP-AutoHebdo. (1) Philippe Wambergue prit le départ de la super-finale au volant de la Porsche de Georges Vails (Moteur out sur son A310). |
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Les pilotes étrangers ne
marquent pas de points pour le classement du championnat de France, mais
uniquement pour le challenge BP-AutoHebdo. |
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Les pilotes étrangers ne
marquent pas de points pour le classement du championnat de France, mais
uniquement pour le challenge BP-AutoHebdo. |
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Les pilotes étrangers ne
marquent pas de points pour le classement du championnat de France, mais
uniquement pour le challenge BP-AutoHebdo. (1) Philippe Wambergue prit le départ de la finale A au volant de la Porsche de Georges Vails (Moteur out sur son A310). |
Classement général du championnat de France 1e : Pierre Brunetti - 162 Pts 2e : Jean-Pierre Beltoise - 153 Pts 3e : Bertrand Lenoir - 151 Pts (décompte de 20 Pts) 4e : Raymond Touroul - 142 Pts 5e : Philippe Wambergue - 117 Pts (décompte de 7 Pts)... |
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