Alsace-Oberhergheim (3 et 4 mai
1980) 1ére manche du championnat de France de Rallycross |
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Saison 1980 -
Marville ![]() |
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Texte et photos :
Lionel Froissart (AutoHebdo - 8 mai 1980) |
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Touroul... pour lui Le premier Rallycross de la saison 1980 s'est déroulé sur une piste très grasse suite à une pluie continuelle le samedi. Le dimanche, les éléments se sont montrés plus cléments et ont permis à Raymond Touroul de l'emporter sur un terrain pratiquement sec beaucoup plus favorable à sa Porsche. Une fois de plus, la météo est venue quelque peu troubler la tournée du "Rallycross Circus" qui reprenait du service ce dernier week-end en terre alsacienne, à Oberhergheim plus précisément. La piste fortement détrempée le samedi, jour des essais libres, est restée très grasse tout le long du week-end et n'a pas permis aux nombreux pilotes qui avaient répondus présent, d'exploiter à fond leur monture. Ce sont, en effet, pas loin de 70 concurrents qui ont participés à ce 2e Rallycross d'Alsace et premier du championnat de France 1980. Dans la division 1 (Saloon Cars) ont relevait les noms de Jean-Pierre Beltoise (Peugeot 505), Pierre Brunetti (Simca Rallye 2) prochainement sur une Talbot Bagheera, Goran Johansson (Saab Turbo 99), Serge Dumas (Rallye 2), le spectaculaire britannique David Potter (Leyland Mini 1500) , Andy Lasure (Opel Kadett), Marcel Morel (Talbot Maurelec), Jean-Michel Gaspard-Huit (Rallye 2), Roger Chevreton (Rallye 2), José Natario (Rallye 2), le cascadeur Rémy Julienne était lui aussi présent pour cette course d'ouverture sur une Rallye 2. |
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En Division 2
(GT), les vedettes ne manquaient pas non plus avec entre autres Raymond
Touroul sur une magnifique Porsche Carrera, Philippe Wambergue sur une
Alpine A310 V6, Gustave Tarrière (Alpine A310), John Greasley (Porsche
Carrera), un Anglais qui possède une voiture magnifiquement décorée et qui
sait s'en servir ce qui ne gâte rien. On remarquait également la présence
d'une Fiat X1/9 aux mains de Franz Schweizer... La principale attraction du paddock restait tout de même la Peugeot 505 du champion de France en titre de la spécialité, Jean-Pierre Beltoise, un Beltoise qui ne cache pas ses prétentions quant à sa succession, Jean-Pierre et tout-à-fait optimiste sur les possibilités de sa nouvelle monte, qui est préparée par Politecnic, une maison qui aligne beaucoup de voiture en Rallycross. "Bebel" allait bien sûr connaître son lot d'ennuis au court du week-end, et c'est bien normal sur un engin qui faisait là ses tout premiers tours de roues sur pareil terrain. Le principal soucis semble venir des suspensions qui se sont avérées un peu légères, Jean-Pierre n'en accédait pas moins en finale, pas mal pour un début... Philippe Wambergue, pourtant très incisif sur son Alpine n'arrivait pas jusqu'à la super-finale suite à une défaillance de son moteur. Un coup pour rien mais Wambergue en à vu d'autres et sera à nouveau un sérieux client dès ce week-end à Marville. L'Anglais Potter sur sa mini assurait une bonne partie du spectacle au court des manches de qualifications, le Suédois Johansson sur sa Saab se montrait plus discret mais tout aussi efficace, malheureusement il n'accédait pas aux finales suite à des problèmes mécaniques. Aïta sur sa VW Coccinelle connaissait le même sort. Rémy Julienne obligé de se rendre sur les lieux d'un tournage, partait avant la super-finale. Super-finale : Touroul... tout seul Dans la super-finale, Raymond Touroul ne s'attardait pas sur les détails et prenait le commandement dès le lever du drapeau. Au premier freinage, très appuyé, il parvenait à garder son léger avantage acquis dans la ligne de départ et n'allait plus être inquiété. Par contre, derrière, la lutte était très chaude et Gustave Tarrière allait être le premier à en faire les frais, il abandonnait immédiatement. Denis Marcel, Brunetti et David Potter en décousaient pour la troisième place, la seconde était bien occupée par l'Anglais John Greasley, attendant une faute de Touroul... A l'arrière, Jean-Pierre Beltoise, déjà satisfait d'être en super-finale, limitait les dégâts et contenait tant bien que mal les assauts de la Rallye 2 de Chevreton. Il allait y parvenir malgré une voiture bien malade côté suspensions. Dans le même temps Touroul franchissait en vainqueur la ligne d'arrivée. Raymond est sans aucun doute un sérieux prétendant à la couronne. Sa voiture est parfaitement préparée, pourtant il devait déclarer après l'arrivée qu'il avait lui aussi connu quelques soucis de suspensions, un petit détail qui sera résolu pour Marville. |
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Les pilotes étrangers ne
marquent pas de points pour le classement du championnat de France, mais
uniquement pour le challenge BP-AutoHebdo. Raymond Touroul, sous contrat avec un autre pétrolier que BP, ne marque pas de points pour le challenge BP-AutoHebdo. |
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Les pilotes étrangers ne
marquent pas de points pour le classement du championnat de France, mais
uniquement pour le challenge BP-AutoHebdo. |
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Les pilotes étrangers ne
marquent pas de points pour le classement du championnat de France, mais
uniquement pour le challenge BP-AutoHebdo. Jean-Pierre Beltoise, sous contrat avec un autre pétrolier que BP, ne marque pas de points pour le challenge BP-AutoHebdo. |
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Les pilotes étrangers ne
marquent pas de points pour le classement du championnat de France, mais
uniquement pour le challenge BP-AutoHebdo. Raymond Touroul, sous contrat avec un autre pétrolier que BP, ne marque pas de points pour le challenge BP-AutoHebdo. |