Condat-le-Lardin (19 et 20
juillet 1980) 5éme manche du championnat de France de Rallycross |
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Texte
et photos : Lionel Darde (AutoHebdo - 24 septembre 1980) |
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Touroul s'envole Pluie et soleil, nuages et vent, piste grasse ou poussière, encore une fois le temps fut variable passant de la tempête au grand soleil. La seule constante dans tout cela, c'est le grand Raymond ! Touroul en effet a encore dominé de la tête et des épaules cette épreuve du championnat de France qui a attiré, en plus de la foule périgourdine, bon nombre de pilotes étrangers tel Johnson, qui même en vacances ne se sépare jamais de sa TVR Turbo d'Autocross et en profite, au contraire, pour s'aligner au hasard des circonstances en rallycross; s'il fut malchanceux, son compatriote Ron Douglas, un habitué lui, se fit remarquer en remportant sa catégorie; quant aux Français, ils étaient presque tous là et l'on notait la présence d'Alpine A310 (plus de la moitié du plateau) en GT, et tout particulièrement les Alpine Politecnic, au nombre de deux, conduites par Jean-Louis Trintignant qui faisait sa rentrée dans cette discipline et l'autre par Rémy Julienne. |
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C'est
sous un soleil radieux, malgré quelques nuages, que s'ouvrit ce rallycross
du Périgord. Une ouverture inhabituelle puisque les festivités commencèrent
par une démonstration de motocross. Deux motos nous ont fait le plaisir de
faire plusieurs tours de circuit, et l'on pouvait déclarer "que la fête
commence". C'est Chevreton suivi de son coéquipier Brunetti qui firent les
meilleurs temps aux qualifications en Saloon-cars avec leurs Rallye 2 du
Team HB2. Beltoise se classait troisième avec la 505 qui, pour une deuxième
sortie en rallycross ne se défend pas trop mal. Quelques problèmes par
contre pour le pilote qui s'est vu attribuer un avertissement pour touchette
volontaire, par le directeur de course dans la 2e manche
qualificative, suite à un accrochage avec Van Herck. C'est dommage, car le
pilotage dans cette série était de haut niveau. En quatrième position, nous
trouvons le Belge Lasure sur GTI, suivit par Douglas qui, ayant éclaté deux
jantes aux essais la veille, avait légèrement endommagé sa carrosserie. En
deux tours de circuit il avait pris presque un tour d'avance, mordant avec
la roue intérieure le bas-côté, attaquant partout. Forestier fit aussi une
belle prestation avec sa Ford Fiesta, surtout à la finale - de 1600cc qu'il
remporta devant Chevreton en doublant tout le monde par l'extérieur dans le
premier virage. La chance serait-elle de son côté ? Il en aurait bien besoin
afin qu'il puisse prouver que c'est un bon pilote. |
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En GT c'est
Touroul qui a nettement dominé les essais qualificatifs dans un style très
propre, et en se sentant particulièrement à l'aise au volant de sa
merveilleuse Porsche. Rémy Julienne avait troqué sa Rallye 2 contre une
belle Alpine A310 Politecnic, qu'il su mettre en valeur dans une lutte
admirable avec Tarrière aussi sur Alpine. C'est ainsi que l'on put assister
à un ballet d'Alpiniste, dans chaque virage, très bien réglé sur un sol qui
devenait glissant, car notre soleil radieux, du début de journée avait
disparu pour laisser place à une petite pluie fine. Petite pluie fine qui dans l'après-midi se transforma en déluge pour changer les autos en véritables hors-bords. Les pompiers ont même été obligés d'intervenir pour dégager l'eau qui stagnait sur le circuit. Certains endroits étaient transformés en gué style Rallye Est Africain ce qui provoqua de belles glissades, bien contrôlées pour certains, moins bien pour d'autres. Ce qui fut le cas pour Jean-Louis Trintignant qui, suite à un passage dans une mare partit en aquaplaning, franchit le talus et se retrouva de l'autre côté de la piste arrêté par un arbre. C'était vraiment dommage car il nous avait prouvé depuis le début de la journée ses qualités de fin pilote avec son Alpine A310 Politecnic. Pour rester avec les stars, Serge Marquand au volant de sa Porsche Touroul se battit comme un lion et n'était pas venu là pour faire de la figuration : Rémy Julienne non plus puisqu'il remporta la finale en GT devant Tarrière et Frémiot avant de finir deuxième de la super-finale derrière Touroul qui fut absolument intouchable durant tout le week-end. La finale fut un juge de paix pour le pilotage. Le circuit étant devenu une vraie patinoire, la moindre erreur était fatale. C'est ainsi que l'on put admirer la parfaite maîtrise du dérapage du Belge Wil Van Herck qui durant les quatre tours, sut contenir les assauts répétés du Suédois Johansson avec sa Saab 99 Turbo qui n'en a pas moins de mérite pour autant étant donné le décalage du temps de réponse du turbo. Jean-Pierre Beltoise aussi avec sa 505 prouva qu'il était parfaitement maître de son auto et capable de l'amener à une victoire de classe prochainement dès que celle-ci sera entièrement au point et aura perdu un peu de poids. |
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Pour la super-finale, le public n'avait pas attendu en vain sous la pluie. A part pour Touroul qui partit en tête, les places furent âprement disputées à grands renforts de travers et de longues glissades surtout par Michel Forestier qui se battait comme un petit diable avec Chevreton. Sans oublier un Rémy Julienne qui, pour une première course au volant d'une A310 sut en tirer le maximum. | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Les pilotes
étrangers ne marquent pas de points pour le classement du championnat de
France, mais uniquement pour le challenge BP-AutoHebdo. Raymond Touroul, sous contrat avec un autre pétrolier que BP, ne marque pas de points pour le challenge BP-AutoHebdo. |
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Les pilotes
étrangers ne marquent pas de points pour le classement du championnat de
France, mais uniquement pour le challenge BP-AutoHebdo. |
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Les pilotes
étrangers ne marquent pas de points pour le classement du championnat de
France, mais uniquement pour le challenge BP-AutoHebdo. Jean-Pierre Beltoise, sous contrat avec un autre pétrolier que BP, ne marque pas de points pour le challenge BP-AutoHebdo. |
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Les pilotes
étrangers ne marquent pas de points pour le classement du championnat de
France, mais uniquement pour le challenge BP-AutoHebdo. Raymond Touroul, sous contrat avec un autre pétrolier que BP, ne marque pas de points pour le challenge BP-AutoHebdo. |
Classement général du championnat de France 1e : Raymond Touroul - 85.5 Pts 2e : Pierre Brunetti et Roger Chevreton - 85 Pts 4e : Michel Marie - 77 Pts 5e : Denis Marcel - 68 Pts... |
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Tel
père, tel fils Pour cette course du challenge on peut dire tel père tel fils, car si papa Julienne à remporter la victoire de sa classe, le fiston à gagner la finale de sa catégorie devant l'actuel leader provisoire du championnat, Châteaux. Une vrai fête de famille sur le circuit, d'ailleurs le champagne coulait à flot Derrière la lutte était engagé-- pour la troisième place entre Châteaux et Bouchevreau qui ne termina pas la course suite à un toit. Ce dernier s'aligne depuis Alençon sur la voiture de Thibaudeau exclu de ce challenge. Le circuit était quelque peu séché pour cette finale permettant ainsi aux petites Fiat de ne pas trop peiner dans la montée. Châteaux conserve grâce à cette seconde place, s, position de leader au classe ment provisoire du challenge. était malheureusement beaucoup moins chanceux dans la super finale qui voyait un excellent Canu s'imposer avec autorité, une victoire sympathique pour ce pilote qui ne manque pas une occasion de faire rire le petit monde du Rallycross. Après l'abandon de Châteaux, Roland ne manquait pas l'occasion de se faire remarquer et prenait la place de dauphin devant Julienne encore lui, décidément très en forme. |
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