Usseau-Châtellerault (6 et 7
mai 1978) 2éme manche du championnat de France de Rallycross |
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Texte et photos :
Happyglove (Echappement - Juin 1978) |
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Lenoir Brille à Châtellerault Lenoir-Saby, Saby-Lenoir est-on reparti, en l'absence de Ragnotti, vers un nouvel affrontement Porsche-Alpine ? L'an dernier, Ragnotti avait totalement muselé Bertrand Lenoir et malgré son talent, malgré sa hargne et de belles places d'honneur, celui-ci n'avait jamais pu remporter une victoire au scratch, c'est-à-dire en superfinale. A Châtellerault, il a enfin réalisé son rêve et sa joie, son exubérance faisaient plaisir à voir et a ravi tous ceux pour qui Bertrand Lenoir personnifie par sa joie de vivre l'esprit même du Rallycross. A quelques kilomètres de Châtellerault, près d'Usseau, le circuit des 3 Chênes avait été légèrement modifié. Bien plus rapide que par le passé, il demeurait hélas trop étroit mais surtout se dégradait considérablement au fil des courses malgré les efforts des organisateurs. Si cela faisait la joie des spectateurs, les concurrents pour la plupart redoutaient ce steeple-chase endiablé, d'autant qu'il était quasiment impossible, sauf erreur, de doubler. A l'exception de Touroul parti disputer le GP de Dakar, de Ragnotti, toujours privé de sa voiture (cause finances) et de Bubetz et de Bentza, on retrouvait les mêmes têtes d'affiche de Marville auxquelles s'ajoutaient quelques valeur sûres et notamment Chris Lambot et Guy Deladrière, tous deux sur Porsche. Moins de 1600 cm3 Philippe Wambergue avait choisi de venir affronter Bruno Saby sur son terrain mais malheureusement, dans la semaine précédant l'épreuve, son nouveau moteur 1600 cassait. Philippe retrouvait donc son brave 1860 cm3 et... les Porsche de la catégorie supérieure. Michel Cresson a travaillé sur la tenue de route de la Golf de J.-P. Beltoise (garde au sol, autobloquant ramené à 30 %) avant de continuer le développement du moteur. On retrouvait bien sûr les "clans" : celui des Rallye 2 avec Brunetti, Duboust, Cruciani, Lammens, Fremiot, Dumas auxquels s'ajoutaient J.-L. Trintignant, S. Marquand, G. Marchand et Moustache du Stars Racing Team, celui des Mini avec David Potter, Bruce Bamber et Didier Peuple et celui des Alpine avec Marteil, Marcel, De Moor, Marie et Saby. Ce dernier réalisait d'entrée le meilleur temps absolu dans les manches qualificatives qui éliminaient Didier Peuple (bloqué par des embouteillages dans le parc !) Jean-Jacques Ratet, un nouveau venu sur une Audi 80 et surtout Michel Forestier (cardan). Les quarts de finale écartaient Lammens, Duboust, Marteau (R5) et De Moor. Marteil (passé in extremis par Bamber et Marquant), Trintignant, Fremiot (échouant de peu derrière Potter) et Marcel se retrouvaient en finale C, le dernier nommé prenant la neuvième place. Les deux finales envoyaient Saby, Potter, Marie et Beltoise en finale A alors que Brunetti, Bamber et Marquant allaient en découdre en finale B, Brunetti ayant le dernier mot et prenant donc la 5e place devant Bamber. En finale, Saby s'échappait, mais un accrochage Beltoise-Marie projetait celui-ci sur un talus le condamnant à la quatrième place. |
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Plus de 1600
cm3 Sur ce terrain rapide et sec, il apparaissait peu probable que Hopkins puisse renouveler son exploit de Marville. En tout cas, Greasley, Lambot, Lenoir et Deladrière n'avaient pas du tout l'intention de le laisser faire. Ron Douglas (Chevrette) ne connaissait pas plus de réussite qu'à Marville car il s'arrêtait dès le 2e tour de sa manche, aux prises avec des ennuis d'embrayage. Dans la même manche, Robin Tourenne (Escort sans Turbo pour l'instant) montait sur un talus, calait et ne pouvait repartir. Bien qu'ayant accompli quelques centaines de mètres de plus que Douglas, il était éliminé. La finale C réunissait donc J.-P. Destroyes (Coupé 504), Roger Decoster (R17) et Chris Lambot (Porsche sans 2e vitesse). Doublas faisait cavalier seul, suivi par un excellent Decoster. La première demi-finale voyait le succès de Lenoir devant Hopkins alors que Johansson (Saab turbo) profitait des errements de Greasley. Wambergue, dans la deuxième série, surprenait Deladrière et Vaills. Cresson (Scirocco 2 I) profitait d'une faute de Vaills pour attaquer Deladrière, moins rapide sur ce circuit tourmenté. Il jouait le tout pour le tout dans le dernier tour, dans le dernier virage, envoyait Deladrière en tête-à-queue mais les commissaires le déclassaient au profit de son adversaire. Il se consolera en remportant la finale B devait Vaills, Greasley et Johnsson. Petite surprise en finale A, Wambergue prenait la roue de Lenoir, la Porsche de Deladrière devançant elle l'Escort d'Hopkins. Les positions ne changeront pas malgré le forcing d'Hopkins pour devancer le pilote belge. La superfinale (huit pilotes en course) promettait d'être chaude mais Wambergue était handicapé par un joint de culasse défaillant. Lenoir prenait le meilleur départ suivi par Saby, Deladrière et Hopkins. Lenoir et Saby se détachaient du peloton dans lequel Hopkins se battait comme un beau diable pour passer Deladrière. Après un bon départ, Michel Marie se faisait rattraper et doubler alors que Beltoise tombait en panne, fil d'allumage desserti. |
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Les pilotes étrangers ne
marquent pas de points pour le classement du championnat de France, mais
uniquement pour le challenge BP-AutoHebdo. |
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Les pilotes étrangers ne
marquent pas de points pour le classement du championnat de France, mais
uniquement pour le challenge BP-AutoHebdo. |
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Les pilotes étrangers ne
marquent pas de points pour le classement du championnat de France, mais
uniquement pour le challenge BP-AutoHebdo. |
Classement général du championnat de France 1e : Bertrand Lenoir - 33 Pts 2e : Bruno Saby - 32 Pts 3e : Michel Cresson - 24 Pts 4e : Pierre Brunetti et Jean-Pierre Beltoise - 23 Pts... |