Alsace-Oberhergheim (2 et 3
juin 1979) 4éme manche du championnat de France de Rallycross |
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Texte : Bertrand
Delatre |
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Lenoir n'aimait pas seulement le vin blanc En Alsace, il n'y a pas seulement le bon vin blanc et la choucroute, il y a aussi de l'eau et de la boue. Les finalistes de la classe 2 de la division GT et les superfinalistes du premier Rallycross d'Alsace organisé sur le circuit d'Oberhergheim s'en sont rendus compte. Pendant que les deux Porsche 3L de Lenoir et Dayraut, la 3.3L Turbo de l'Allemand Bubetz et l'Alpine A310 V6 de Wambergue attendaient le baisser du drapeau sur la grille de départ, une pluie diluvienne s'abattait sur le circuit. Sous son casque, Bertrand Lenoir se disait qu'il tenait le bon bout : "Contrairement à Lunéville, la semaine précédente, disait-il, j'ai disputé toutes les courses avec mes Michelin RC12. Ce sont les meilleurs dans la boue." Dayraut et Bubetz, lesquels n'avaient jamais pu résister au panache de Wambergue, ne se faisaient plus d'illusions. Wambergue, lui, se faisait beaucoup de soucis. Il jouait gros. Il était intimement convaincu qu'il pouvait égaliser face à Lenoir : 2 victoires chacun. Mais il n'avait que des pneus racing. "Je n'ai jamais vu ça. L'orage menace. Les organisateurs ne trouvent rien de mieux que de permettre à nos prédécesseurs de terminer leur tour d'honneur..." Lorsqu'ils démarrèrent, il pleuvait si fort qu'ils n'avaient pas besoin d'actionner leur lave-vitre. Dayraut prit le meilleur départ mais il fut rapidement devancé par Lenoir. La Porsche de Bubetz, inconduisible, ne cessait de balayer la piste. Derrière lui, Wambergue jurait... L'Allemand qui n'avait plus aucune chance, pratiquait à merveille l'art de l'obstruction et nous privait d'un magnifique duel entre l'Alpine de Wambergue et la Porsche de Lenoir. Wambergue avait beau tenter de forcer le passage, Bubetz le remettait en place. Il termina 3e et n'eut même pas droit à la superfinale mais quelqu'un se chargea de la revanche. Au premier freinage, la Porsche de Bubetz était à cheval sur la bordure. Qui l'avait poussée ? On ne sait... Le départ avait été si furieux, la pluie si intense et l'ardeur des huit pilotes si vive ! Justice (Rallye 2) auteur d'un exploit et Marie (Alpine) avaient aussi été bousculés. Fort adroitement... Lenoir avait extirpé sa Porsche du peloton. Il passait en tête et fut le seul à pouvoir continuer la course, l'esprit libre. Gobeaud résistait bien au retour de Potter et de sa Mini méconnaissable. Johansson (Saab 99 Turbo) éclaboussait Bubetz pendant que Justice et Marie, revenus en piste, se tiraient une bourre bien sympathique dont le Normand sortait vainqueur. Justice et Douglas avaient enlevé précédemment les lauriers dans leurs classes de cylindrée. L'exploit du cascadeur du SRT Dijon fut assez phénoménal car il domina royalement Potter, Brunetti et Dumas. Dans la classe 2 des Saloons-cars, Ron Douglas sut trouver assez de ressources pour s'imposer face à Johansson. Belle bataille en classe 1600 des GT entre la berlinette de Marie et l'A310 de Gobeaud. Chez les Fiat, après l'élimination de Bénézet, Petitot, Châteaux, la finale revint, pour la deuxième fois consécutive, à Gaspard-Huit. Mais Canu qui avait été disqualifié à Lunéville et relégué à la dernière place du classement du challenge pour avoir utilisé des gicleurs trop grandis, prit sa revanche en superfinale. |
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Les pilotes étrangers ne
marquent pas de points pour le classement du championnat de France, mais
uniquement pour le challenge BP-AutoHebdo. |
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marquent pas de points pour le classement du championnat de France, mais
uniquement pour le challenge BP-AutoHebdo. |
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marquent pas de points pour le classement du championnat de France, mais
uniquement pour le challenge BP-AutoHebdo. |
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Les pilotes étrangers ne
marquent pas de points pour le classement du championnat de France, mais
uniquement pour le challenge BP-AutoHebdo. |
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Les pilotes étrangers ne
marquent pas de points pour le classement du championnat de France, mais
uniquement pour le challenge BP-AutoHebdo. |
Classement général du championnat de France 1e : Bertrand Lenoir - 85 Pts 2e : Jean-Pierre Beltoise - 69 Pts 3e : Philippe Wambergue - 66 Pts 4e : Serge Dumas et Jean-Luc Marteil - 57 Pts |