Mayenne (3 et 4 septembre 1983) 7éme manche du championnat de France de Rallycross 7éme manche du trophée Kléber - Renault Cross |
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Avant la course... |
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Texte et photos :
Jacques Privat |
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Le titre pour Marcel ! A deux manches de la fin du championnat, son avance le place pratiquement hors de portée de ses suivants. Seule la malchance pourrait le contrarier. Quant à Mamers, il ne désarme pas et porte encore réclamation... La manche de Mayenne a eu le bénéfice de fixer les choses une bonne fois. Max Mamers a très peu de chance d'être à nouveau sacré, bien que théoriquement il conserve une possibilité. Goran Johansson se trouve dans la même situation. Il faudrait de grosses contre-performances du leader pour les voir couronner. D'autre part, la polémique Mamers-Cresson semble bien avoir atteint son paroxysme, mais qui sait ce que nous réserve l'avenir ? En effet, Mamers a cru bon de porter réclamation contre la voiture de Cresson, qui était pilotée pour la circonstance par François Monten, pour non-conformité. Cresson, le concurrent, lui a retourné le compliment. Il faut attendre une décision de la fédération avant de pouvoir se prononcer. Ce qui est certain, c'est que le climat devient extrêmement malsain en rallycross cette saison. Si certains intérêts peuvent justifier de telles réclamations dans des championnats d'Europe ou du Monde, il est déplacé que le règlement supplante le sport dans un championnat national (surtout pendant cinq courses consécutives). Pendant que certains discutent, d'autres en profitent pour accumuler les points. C'est la tactique utilisée par Denis Marcel sur son Alpine A310 qui a réalisé à Mayenne une bonne opération en remportant la finale de la division 2 moins de 1600 et la deuxième place de la super finale. Max Mamers par contre, s'est fait devancer en finale par Monten et l'Audi Quattro, ce qui lui a coûté cinq précieux points. Toutefois, il s'est imposé en super finale. Pour les finales, Pierre Brunetti a comptabilisé sa sixième victoire de la saison en division 1 moins de 1600. Une grosse bagarre a opposé les trois Rallye 3, celles de Brunetti, Durassier et Lebreton à la Golf de Lasure. Ce dernier coincé en troisième position derrière Brunetti et Durassier a bien tenté des passages en force, en touchant plusieurs fois mais dut se résigner. Dans la même catégorie, la finale B fut très mouvementée. Paul Châteaux, sur Golf GTi partit en tête-à-queue alors qu'il occupait la deuxième place, Denis Paqueraud aussi sur Golf GTi, en profita pour attaquer Denis Lepas, sur Rallye 3, dans la montée avant le dernier gauche. Ce qui lui valut, en plein virage, de se faire le talus extérieur en emmenant Lepas. Lepas, bien planté, resta là tandis que Paqueraud s'envolait. Paqueraud remporta la finale B, suivi de Châteaux avec un pneu crevé. La finale de la division 1 plus de 1600 opposa comme d'habitude Goran Johansson sur Saab 900 Turbo à Jacques Aïta sur Alfetta GTV6. Dès le premier freinage, Johansson se porta à la hauteur d'Aïta après avoir passé Christian Ménier, sur Ford Escort 2000. Alors bien placé, Johansson n'attendit plus que la meilleure occasion ou la faute d'Aïta pour prendre la tête. Un travers généreux de l'Alfa lui permit de saisir sa chance. Ensuite, pendant que la Saab filait vers la victoire, Aïta tenta dans un dernier sursaut de sauver son honneur mais ne parvint pas à la recoller. Derrière, Ménier et Bellina bataillaient ferme pour la troisième place, qui revint finalement à Ménier. Pour la finale B en Division 2 moins de 1600, Paul Surand et sa mordante petite 104 firent tout le spectacle. Placé en quatrième position, ce dernier poussa la Matra Bagheera d'Yves Gallais en sortie d'épingle jusqu'à la faire pivoter de quatre vingt dix degrés. Ensuite, il s'attaqua à François Chartrain sur Rallye 3, auquel il réserva le même sort. Mais bien mal lui en prit, car sa témérité le contraint à l'abandon. Jean-Louis Aslanian sur Alpine A310, qui ne quitta jamais la tête, rejoint l'arrivée en vainqueur. La finale A fut remportée par Denis Marcel sur son Alpine A310 tandis que Jacques Merien sur Matra Murena et Jean-Pierre Demoisson sur Alpine A310 tentaient de se départager derrière. Ce fut Demoisson qui sortit vainqueur de la lutte alors que Jacques Frémiot, sur Matra Bagheera, en deuxième position en début de course, abandonna. Puis vint le tour de la division 2 plus de 1600, tant attendue François Monten sur Audi Quattro, prit la place de choix au bout de la ligne de départ et ne la quitta plus. Max Mamers dut admettre qu'il ne passerait pas, ainsi que Michel Gambillon sur Porsche 911 et Raymond Touroul sur R5 Turbo. Ils franchirent la ligne dans cet ordre. La super finale permit à Max Mamers de prendre sa revanche sur la Quattro jaune de Monten. Alors que le Belge contenait savamment le Corrézien, il parvint à le passer, après la montée vers le départ, quand Monten fit l'extérieur malgré lui. Denis Marcel en profita pour passer également. Jean-Pierre Demoisson et Pierre Brunetti occupaient les quatrième et cinquième places, et n'en bougèrent pas. |
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François Monten ne marque
aucun point pour le championnat de France car il dispose d'une licence
Belge. |
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Andy Lasure ne marque aucun
point pour le championnat de France car il dispose d'une licence Belge. |
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François Monten ne marque
aucun point pour le championnat de France car il dispose d'une licence
Belge. |
Classement général D1/D2 1e : Denis Marcel - 139 Pts (décompte de 18 Pts) 2e : Pierre Brunetti - 126 Pts (décompte de 12 Pts) 3e : Goran Johansson - 124 Pts (décompte de 17 Pts) 4e : Max Mamers - 122 Pts (décompte de 12 Pts) 5e : Jacques Aïta - 91 Pts... |
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(1) 1 point
supplémentaire à Patrick Senneur pour le
meilleur temps des essais. |
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Classement général Renault Cross 1e : Patrick Artinian - 78 Pts 2e : Francis Morel - 61 Pts 3e : Philippe Cantet - 57 Pts 4e : Patrick Senneur - 51 Pts 5e : Didier Mouche - 37 Pts... |