Lohéac (1er et 2
septembre 1984) 8éme manche du championnat de France de Rallycross |
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Avant la course... |
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Texte et photos :
Jacques Privat |
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Chevreton titré C'est fini, aussi bien pour Roger Chevreton qui a été sacré champion de France de rallycross 84 que pour Denis Marcel, son unique challenger. De drôle de manière, d'ailleurs, pour ce dernier. Nous y reviendrons. De son côté, Jacques Aïta se révèle comme l'homme fort de cette fin de saison, épinglant son premier succès complet, victoire en finale de la Division 2 plus de 1600 et super finale devant les 15 000 spectateurs habituels de Lohéac... Le défi lancé à Roger Chevreton a pris fin à Lohéac. Denis Marcel pouvait mathématiquement combler et devancer d'un point au classement final le pilote semi-officiel Citroën. Malgré des manches qualificatives marquées par deux incidents techniques, Denis Marcel (Matra Murena 4x4 Turbo) pouvait jouer gagnant en finale de la Division 2 plus de 1600. Avec 530 chevaux contre 400 à l'Audi Quattro de Jacques Aïta, Denis Marcel, placé en seconde ligne, réussit un départ de rêve au moment où le directeur de course s'apprêtait à lever franchement le drapeau. Dès le premier virage, la Matra Murena possédait une bonne vingtaine de mètres d'avance sur Jacques Aïta et la Citroën Visa 4x4 turbo de Philippe Wambergue. Tergiversations, discussions, indécisions, bref, la direction de course ne passa pas le panneau "10 secondes" sur fond noir indiquant la pénalité encourue par la Matra. Avec sept secondes d'avance au troisième tour, Denis Marcel aurait pu forcer l'allure pour se procurer une marge de sécurité de 12 ou 13 secondes comme à Marville. Ainsi Denis Marcel conservait une petite avance pour gagner tandis que Jacques Aïta et Philippe Wambergue se démenaient pour revenir inutilement sur le "premier". La direction de course ne respecta pas l'accord passé en début d'année entre les pilotes et les différents organisateurs, c'est-à-dire le passage de ce fameux panneau, se retranchant derrière le fait que ce dernier n'est pas mentionné dans la réglementation générale. Facile, n'est ce pas... En attendant, Jacques Aïta, qui avait remporté au passage les trois manches qualificatives, remportait une belle victoire agrémentée d'un second succès en super-finale. De son côté, Roger Chevreton faisait son bonhomme de chemin. Dans un premier temps "débarrassé" de la pression de Max Mamers (joint de culasse out dans sa Visa 4x4 à compresseur), Roger trouva sur son chemin l'autre Visa 4x4 de Raymond Touroul, animée par un moteur 1560 cm3 qui avait retrouvé toute sa vitalité. En course, Roger Chevreton conserva aisément la vingtaine de mètres acquise dès le premier tour. Raymond Touroul et Jean-Claude Savoye (R5 Turbo 1600 atmosphérique) au coude à coude dans le premier droite pour la seconde place se livrèrent à une lutte intense durant les cinq tours. Pascal Bévione terminait brillant quatrième, détaché devant Jean-Louis Aslanian qui avait repris la cinquième place à Thierry Barascud au troisième tour, tous sur Alpine A310. En Division 1 plus de 1600, il semble que Jean-Jacques Bénézet ait définitivement perdu le contact avec les leaders du championnat. Une sortie de route irrémédiable dans la deuxième manche qualificative le reléguera de la troisième place au championnat à la sixième sans pratiquement aucun espoir de remonter. Jean-Jacques avait effectué le bon choix en début de saison. Depuis deux courses, avec une Fiat Ritmo 130 TC qui a mal supporté "physiquement" l'attaque permanente, Jean-Jacques ne peut plus se battre pour la première place. Goran Johansson en super forme cette fin de saison impose une nouvelle fois et très facilement sa Saab 900 Turbo. En moins de 1600, Paul Châteaux (VW Golf GTi) s'est singulièrement assagi, conduit plus avec sa tête, comme il dit, et remporte victoires sur victoires. Derrière, Daniel Paqueraud, plus incisif qu'à Juville, place sa Golf GTi devant celle d'Andy Lasure, occasionnellement pilotée par notre chef de la promotion maison, Carlos Gomez. Plus loin derrière, Jacques Sanchez (Ford Escort RS 1600) a contenu Louis Helwig, doublé dans le dernier tour par Patrick Lepers (VW Golf GTi). Michel Gambillon, souverain en Division 3 avec sa Matra Murena à moteur JRD de 230 chevaux, a devancé aisément un duo de choc composé par Marcel Grosse et Claude Durassier, sur des Rallye 3. Un duel superbe. A l'occasion d'un travers trop généreux, Claude Durassier perdit définitivement le contact, laissant un Marcel Grosse tout heureux de ne pas s'être fait devancé par Catherine Caly et Evelyne Bodin, respectivement sixième et septième. Non mais... une fois suffit... |
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Classement général D1/D2 1e : Roger Chevreton - 169 Pts 2e : Denis Marcel - 131 Pts 3e : Goran Johansson - 128 Pts 4e : Paul Châteaux - 123 Pts 5e : Daniel Paqueraud - 116 Pts (décompte de 8 Pts)... |
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Classement général D3 1e : Philippe Pouzol - 60 Pts 2e : Marcel Grosse - 42 Pts 3e : Michel Gambillon - 40 Pts 4e : Evelyne Bodin - 27 Pts 5e : Cathy Caly - 22 Pts... |
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