Lunéville (8 et 9 juin 1985) 3éme manche du championnat de France de Rallycross 2éme manche du trophée Facom - Renault Cross |
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Avant la course... |
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Texte et photos :
Jacques Privat |
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Chevreton, deuxième ! Roger Chevreton va-t-il une nouvelle fois faire cavalier seul avec sa Citroën Visa 4x4 Turbo ? Pour la seconde fois en trois courses, le pilote officiel Citroën a remporte la finale de la Division 2 plus de 1600, plus la super finale, grignotant un point à Max Mamers toujours leader du championnat de France. Décidément, la malchance est tenace en Division 2 plus de 1600. Denis Marcel n'a même pas pu venir à Lunéville, n'ayant pas reçu les pièces pour réparer la transmission arrière de sa Matra Murena 4x4 Roc Turbo ! Trois courses à blanc, en début de championnat, un retard que Denis aura beaucoup de mal à remonter. De même Jacques Aïta, vainqueur de la dernière course au Lédenon, n'a jamais pu s'exprimer parfaitement avec son Audi Quattro, avec un moteur qui ne délivrait pas toute sa puissance. Comble de malchance, il heurtait un talus en finale, tordait une biellette de direction et assurait une seconde place. En super finale, Jacques, troisième derrière Chevreton et Mamers, s'arrêtait au troisième tour, amortisseur avant droit bloqué. Dans cette course à la voiture la plus puissante, la plus performante on est en droit de se demander si les pilotes amateurs ne sont pas allés trop loin ! De gros problèmes de fiabilité, de compétitivité affectent de nombreux pilotes de la Division 2: Jean-Pierre Demoisson a fait pâle figure à Lunéville avec son Alpine A310 4x4 V6 à compresseur dont la boite de vitesses était inadaptée, Paul Châteaux a connu des problèmes de boite de vitesses sur sa VW Golf GTi 4x4 1600 et Jacques Fremiot n'a pas pu concrétiser sa prometteuse troisième place derrière Chevreton et Aïta en finale de la Division 2 plus de 1600, suite à une surchauffe moteur sur son Audi 80 Quattro à compresseur. De nombreux pilotes se sont lancés à corps perdu dans la construction de 4x4 comme l'autorise la réglementation depuis l'an passé; la construction et surtout le développement d'une telle voiture par un pilote amateur peu ou pas soutenu par un sponsor n'est-il pas une aventure trop hasardeuse ? En attendant, Roger Chevreton a fait le sans-faute, réalisant par trois fois le meilleur chrono dans les manches qualificatives, avant de conclure en finale et super-finale. Derrière Chevreton et Aïta, les frangins Macchetto se sont livrés à un beau duel pour la troisième place, Denis finissant sur les talons du grand frère avec sa petite Alpine A310. En Division 2 moins de 1600, on ne voit vraiment pas qui pourrait inquiéter le cavalier seul de Max Mamers. En attendant la compétitivité de la prometteuse Golf GTi 4x4 de 185 ch de Châteaux, les Citroën Visa 4x4 font la loi. Mamers, loin, très loin devant, laissait Aslanian, Marteil, Guérin et Savoye se disputer la seconde place. Remarquable tout le week-end, Jean-Louis Aslanian arrivait tant bien que mal à préserver cette seconde place malgré son carter de boite cassée ! |
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Finalement, on se
demande si ce n'est pas la Division 1 qui offre le plus d'intérêts cette
année. Des voitures nouvelles, des vainqueurs différents en moins de 1600,
des courses attrayantes, etc. Ainsi, en plus de 1600, Jean-Jacques Bénézet a
été enfin récompensé par le choix de voiture qu'il a effectué cette saison,
une R11 Turbo. Favorisé il est vrai par une piste encore un peu grasse par
les nombreuses averses épisodiques, Jean-Jacques a largement dominé la
course, laissant assez loin derrière Bonnet (Alfetta GTV 6) et Point (BMW
635 CSI) s'expliquer pour la seconde place. Une explication sévère puisque
dans le tout dernier virage, Point parvenait à s'infiltrer à la corde,
heurtant Bonnet qui partait en tète à queue. Réclamation de ce dernier et
Point se voyait déclassé de la seconde à la sixième place. Dans l'histoire,
c'est Yves Richard, un ancien animateur du Renault Cross qui récupérait la
seconde place avec une Alfetta GTV 6 pour sa première course en rallycross !
Du nouveau du Division 1 moins de 1600 : Serge Dumas en pole avec sa Peugeot
205 GTi presque de série (!), à ses côtés Hénocq sur une Sunbeam 1600 TI.
Dès le premier virage, Dumas et... Sanchez (Ford Escort 1600 RSI)
s'échappaient suite au tonneau de Helwig (Peugeot 205 GTi) aidé dans sa
"manœuvre" par un de ses congénères ! Dumas parvenait à résister pendant
les cinq tours à Sanchez alors que derrière, à une bonne centaine de mètres,
Hénocq contenait tant bien que mal le Belge Lambot revenu de fort loin.
Trois vainqueurs différents en trois courses, deux victoires pour la Peugeot
205 GTi contre une à la Ford Escort 1600 RSI, le match est bien lancé ! Par contre, en Division 3, tristesse du plateau avec seulement trois voitures. Trois voitures d'ailleurs qui auraient pu très bien s'engager en Division 2. A revoir donc cette Division 3 réservée en fait aux voitures caduques et expérimentales... |
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Chris Lambot ne marquent
pas de points pour le championnat de France. |
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Classement général D1/D2 1e : Max Mamers - 72 Pts 2e : Roger Chevreton - 68 Pts 3e : Jacques Sanchez - 53 Pts 4e : Jean-Baptiste Point - 47 Pts 5e : Jacques Aïta - 46 Pts... |
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