Lunéville (22 et 23 juin 1996) 6ème manche du championnat de France de Rallycross Partant : 51 - Classés : 45 Spectateurs : 11000 |
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Avant la course... |
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Texte
et photos : Jacques Privat |
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La bande à Bonneau Michel Liger ne serait pas le pilote bien connu sans son autodidacte de beau-frère, le talentueux "Géo Trouvetout", Alain Bonneau. Pour le récompenser de lui avoir concocté une ZX à la pêche d'enfer, Michel lui a enfin offert une première victoire en rallycross, après six ans d'attente... Fête dans la tribu Liger... Michel Liger est un être attachant. Sans bruit, il est venu au rallycross en 90, après des années d'Autocross, sur une BMW 320 turbo 4x4. De nombreuses secondes places derrière la BX turbo 4x4 de Maître Pailler ont attesté de la bonne santé de cette BM. Puis, Alain Bonneau a construit de A à Z une ZX en 94, et une fois encore Michel a aligné quelques places d'honneur, mais pas de victoire absolue au cours des rares absences de Pailler sur le territoire national. Ce sont souvent ses petits copains qui en ont profité : Châteaux à Lunéville 94, Ménier au Creusot 94. L'an passé, Michel Liger a fait un break forcé, victime d'un incident cardiaque majeur en janvier 95. Pendant cette période, son génial beau-frère a construit une autre ZX, encore plus performante. Le résultat ne s'est pas fait attendre, et par trois fois, Michel est monté sur la seconde marche du podium (Alençon, Mayenne, Le Creusot). A Faleyras, il a été la victime malheureuse d'un strike de Ménier, et à Faux-Bergerac le moteur est resté muet alors qu'il était qualifié en seconde ligne. Toutefois, son meilleur résultat, il l'a réalisé en championnat d'Europe, à Mayenne, où il se qualifia en seconde ligne juste à côté de son idole Pailler, ce qui prouve la valeur du pilote et de sa monture ! |
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A
Lunéville, il partait logiquement favori puisque Pailler était allé
conquérir une belle seconde place en Irlande. En première manche, il se
faisait "taper" par Ménier de 94/100e. Il se rattrapait dans la
deuxième, "collant" plus de trois secondes au jeune Meslier. Il s'acheminait
vers une pole position en Maxi-Tourisme, lorsqu'au départ de la troisième
manche, il s'accrocha avec Meslier. Reparti bon dernier après son
tête-à-queue, il ne réalisait que le sixième temps, et se retrouvait
qualifié en seconde ligne ! Au départ de la finale, il surprenait Meslier et
Ménier placés devant lui, abordant prudemment le premier droite
gravillonneux. La course fut superbe pendant sept tours. Derrière Liger, le
jeune "poleman" (24 ans tout juste), David Meslier tenta sa chance pour
passer ce vieux routard de Liger, mais la ZX jaune maintenait le cap. Même
Ménier, troisième, y allait de sa tentative. Sans succès. Et c'est dans un
mouchoir de poche que les trois voitures passaient la ligne d'arrivée. Après
le demi-tour d'honneur, Michel Liger était congratulé par tous : "Maintenant,
mon rêve c'est de battre Jean-Luc (Pailler). Sur un tour lancé, on va aussi
vite que lui. C'est uniquement au départ qu'il fait la différence. A nous de
travailler et de le surprendre. Nous y arriverons !". De son côté,
Meslier était loin d'être déçu, savourant sa première pole position : "Michel
a un super moteur. J'aurais pu tenter de le passer, mais au risque de le
toucher..." Loin derrière ce trio, Jacques Fontbonne (Audi Quattro S2)
terminait esseulé devant la Lancia Delta Integrale de Gustave Tarrière,
animée par un moteur Fochesato de plus de 500 ch. Déception totale de
Philippe Chanoine, poursuivi par la malchance, et qui connaissait encore
d'insolubles problèmes de transmission sur la Mégane Quadra. Poulard, la star Après la cabriole du Creusot, huit jours auparavant, la famille Poulard, maitre carrossier de son état, se mit au travail, jour et nuit. Manque de chance, le fiston cassait une fourchette de boîte aux essais libres du samedi. Ni une ni deux, un mécano filait chez Snobeck à Magny-Cours pour réparer la boite séquentielle ! C'en était fini des péripéties techniques. Restait à bien faire le dimanche ! Si la première manche se déroulait normalement pour le pilote Citroën, il en fut autrement dans la seconde. La lutte fut âpre avec Michel Crespel parti devant lui grâce à des pneus moins rainurés, très efficaces au départ. Par la suite, Crespel avait beaucoup de peine à assurer ses freinages sur une piste encore grasse. Poulard s'énervait, tentait de passer un "peu" en force, avant de surprendre la Clio Maxi un tour plus tard. Avec deux meilleurs temps en deux manches, Poulard attendait la finale. Une fois encore, Crespel était à ses côtés. Le départ fut calme devant, houleux derrière, puisque Pierre-Alain France se retrouvait en tête-à-queue. Devant, Poulard gérait. Pas assez vite au goût de Crespel qui imprimait du bleu sur le pare-chocs de la ZX. Immédiatement, Poulard prenait 20 mètres, histoire de montrer qu'il pouvait sans problème aller plus vite ! Derrière, course solitaire de Cathy Caly-Duret, alors que Philippe Dalibot, tout le temps blotti dans son pare-chocs, finissait pour la troisième fois de l'année premier des non kit cars. |
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Avec
un carter de boite de vitesses fendu sur la BMW aux essais du samedi, Hervé
"Knapick" déclarait forfait. Ce qui revient à dire que la course de
Tourisme-Spécial se résuma à un one man show de Michel Gambillon, vainqueur
pour la troisième fois consécutive d'une catégorie qu'il est impératif de
promouvoir. Deux Borde La saison 96 va-t-elle se résumer au duel Deborde-Deborde en Production ? Certainement ! Mais pour l'instant, c'est Franck qui est toujours devant Jacky, deux homonymes sans aucun lien de parenté. Pourtant, la suprématie de leur BMW M3 fut mise à mal par les Clio Williams sur la piste encore grasse du dimanche matin. Ainsi, c'est Dréan et Poirier qui se mettaient en évidence en première manche et, à l'issue de la seconde, on retrouvait six Clio aux six premières places, avec en tête de liste Thierry Jan, Pierre Llorach et Thierry Boulanger ! Il faut dire que Franck Deborde avait hypothéqué sa première manche en cassant l'arbre de transmission de la M3 au départ. A l'addition des deux manches, le futur champion de France n'était que quinzième. Ce n'était pas un problème ! Franck Deborde réalisait à nouveau le meilleur temps en troisième manche, près de cinq secondes plus vite que la M3 de Tolazzi. Finalement, les deux Deborde, Franck et Jacky (deux fois troisième en manche) partaient de la première ligne. En finale, nouveau cavalier seul de Franck devant Jacky, alors que Philippe Tollemer, le vainqueur de la finale B, profitait enfin d'une piste sèche pour pointer en troisième position devant la première des Clio, celle de Mickaël Poirier qui a enfin rejoint le clan des chanceux. |
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Classement général Tourisme 1e : Sylvain Poulard - 107 pts 2e : Michel Crespel - 100 pts 3e : Pierre-Alain France - 90 pts 4e : Caty Caly-Duret - 83 pts 5e : Philippe Dalibot - 71 pts... |
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Classement général Maxi-Tourisme 1e : Jean-Luc Pailler - 100 pts 2e : Michel Liger - 91 pts 3e : David Meslier - 84 pts 4e : Philippe Chanoine - 78 pts 5e : Jacques Fontbonne - 72 pts... |
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Classement général Tourisme-Spécial 1e : Michel Gambillon - 103 pts 2e : Hervé "Knapick" - 85 pts 3e : Pierre Regnault - 84 pts 4e : Denis Moreaux - 74 pts 5e : Jean-Luc Depelsenaire - 69 pts... |
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Classement général Production 1e : Franck Deborde - 110 pts 2e : Philippe Tollemer - 85 pts 3e : Jacky Deborde - 82 pts 4e : Pascal Le Nouvel - 73 pts 5e : Stéphane Dréan - 66 pts... |
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Bigard aime le rallycross... C'est avec plaisir que le rallycross accueille de temps en temps la Nissan Stars Cup. Après ses habituelles escapades à Lohéac, c'est la première fois que les Nissan Micra se déplaçaient dans l'Est, à Lunéville. L'an passé, Jean-Marie Bigard avait piloté ici même une monstrueuse Ford Escort Cosworth de 600 ch. Alors, vous pensez bien que les 90 ch d'une petite Micra ne lui faisaient pas peur ! Et dès le départ de la grande finale, il oublia Rémy Julienne, qui fit les beaux jours du rallycross de Lunéville il y a... longtemps. Trop pressant, Stéphane Peterhansel éjecta sèchement Julienne, pas vraiment content. Second, Peterhansel avait toutes les peines du monde à contenir le patineur Pascal Lavanchy qui glissait presque plus que sur la glace. Déception pour les filles, Marie Fugain et Caroline Barclay ne se qualifiaient qu'en finale B... On les reverra à Lohéac le 1er septembre... |
Finale A
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Finale B
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