Renault Clio RS de Philippe Solaire | |
Reportage -
Honda Civic Type-R
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Texte
: Pierre Gary - Photos : Philippe Maitre |
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Légère, fiable et équilibrée, la Clio RS peut être considérée comme une voiture parfaitement aboutie. | |
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Puissance 195 Ch à 7 000 tr/mn Couple 20 mkg à 5 500 tr/mn Transmission aux roues avant Boite 5 à crabot Poids 1072 Kg. |
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Au
volant de la Clio RS Division 2 Par rapport à la Honda, l'ambiance change du tout au tout. Si la Japonaise se montre douce et civilisée, la Clio offre le caractère trempé d'une auto de course. La boîte à crabots, ferme, rapide et précise, avec sa commande en direct sur la mécanique, renforce cette première sensation. Le moteur, bien que puissant et disponible, n'offre pas la même envolée et sa plage d'utilisation ne dispose pas de la même généreuse marge. Les suspensions sont raides et le train avant mord correctement. Cette fois, il faut taper dans l'auto et se donner pour la faire avancer ! Ce qu'elle fait sans rechigner tout en offrant du plaisir. Rageuse, la Renault réclame plus de générosité à son volant. |
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Dans le serré, les placements doivent être appuyés et l'arrière accepte les dérives sans condamner le chrono. En revanche, il faut se montrer plus circonspect à la réaccélération qui, trop violente, peut générer du sous-virage, heureusement pas trop pénalisant grâce à l'autobloquant. La direction, douce et idéalement démultipliée, apporte un grand confort au pilote alors que les freins d'origine (y compris les plaquettes), offrent une belle progressivité et une endurance amplement suffisante en la circonstance. Plus acrobatique que la Honda dans le serré, la Clio l'est aussi dans le rapide où elle amplifie les dérives latérales. Les changements d'appuis, vifs et nets, sont favorisés par une bonne sensibilité aux transferts de charge. Mais les réactions, bien que rapides et franches, restent toujours prévisibles, progressives et faciles à contrôler. Extrêmement homogène, dotée d'excellents trains et de suspensions efficaces, la Clio RS offre le visage d'une voiture aboutie. Le seul problème est que son développement arrive à sa fin et que la Honda, en phase ascendante, pointe le bout agressif de son museau. La Française risque d'avoir bien du mal à l'avenir... | |