Citroën Xsara WRC de Jean-Claude Lemoine | |
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Texte
: Pierre Gary - Photos : Philippe Maitre |
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Une première saison d'apprentissage qui permettra de corriger les défauts pour viser la performance dès l'an prochain. | |
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Puissance 400 Ch à 7 800 tr/mn Couple 60 mkg à 5 500 tr/mn Transmission intégrale Boite 6 séquentielle Poids 1150 Kg. |
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Au
volant de la Xsara WRC Rallycross Division 1 Avec la Xsara de Jean-Claude Lemoine, on quitte le monde civilisé pour celui de la course pure. Le "dong" de la boîte séquentielle met dans l'ambiance, dès le départ. Cette transmission nécessite l'utilisation de l'embrayage et, en l'absence obligatoire de papillon piloté, ne donne pas de coup de gaz au rétrogradage. Ici, le pilote doit tout faire, c'est son boulot ! Pour commencer, il faut s'habituer au moteur, particulièrement paresseux en dessous de 5 000 tr/mn mais réagissant d'un coup dès ce cap passé. Avec cet outil, le circuit de Dreux ne comporte plus la moindre ligne droite et le pilotage doit se montrer aussi volontaire que précis. La Xsara, perfectible en suspension, se cabre légèrement à l'accélération et plonge un poil au freinage, ce qui semble augmenter l'inertie dans les changements de cap. Il n'est pas facile de trouver le bon dosage pour avaler un virage correctement. J'essaie de combattre le caractère plutôt sous-vireur en arrivant assez fort sur les freins. |
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Mais, alors que je sollicite l'accélérateur pour faire pivoter l'auto au moment où l'arrière se déstabilise, il ne se passe rien. le temps de réponse du moteur réclame une anticipation difficile à gérer. Ce n'est déjà pas simple en roulant seul sur le circuit, j'imagine la difficulté dans un peloton en pleine bagarre ! Au bout de quelques tours, j'arrive à trouver le bon tempo et, cette fois, la Citroën enroule joliment et efficacement les virages. Mais le serré oblige toujours à rester sur la réserve pour ne pas sombrer dans un sous-virage aussi inélégant que pénalisant. Presque "brute de décoffrage" pour sa première saison, la Xsara de Jean-Claude Lemoine dispose d'une énorme marge d'évolution et il est évident que le pilote-constructeur mettra l'intersaison à profit pour donner du mordant au train avant. Le plaisir et l'efficacité sont à ce prix... | |